Broutards Les tarifs restent bas
Aucune amélioration commerciale n’est observée cette semaine, malgré une offre amoindrie par la rétention de certains éleveurs et par les travaux de semis de blé.
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Le statu quo perdure sur le marché Italien. Les autres débouchés à l’exportation sont également peu dynamiques. L’Espagne brade ses jeunes bovins sur l’Italie et les pays tiers sont toujours difficiles à servir. Pas de salut non plus du côté du marché intérieur français. Les engraisseurs manquent de fourrage et de visibilité.
Les tarifs des charolais U de 400 à 450 kg se maintiennent entre de 2,35 et 2,40 €/kg vif sur les cadrans. Les tarifs se sont sensiblement mieux orientés pour les limousins à Ussel ou aux Hérolles, avec moins d’offres sur ces marchés.
Les sujets U de 350 à 400 kg se vendent entre 2,75 et 2,80 €/kg vif, et les animaux de 300 à 350 kg entre 2,90 et 2,95 €. Ces tarifs s’entendent pour des animaux préparés et convenablement vaccinés contre la FCO 4/8. La marchandise qui ne respecte pas ces règles, ne peut être exportée sur l’Italie et reste sur la France ou part vers l’Espagne avec une PCR.
Les cas de FCO positifs sont plus nombreux. Les opérateurs restent prudents dans ces gammes de marchandise, au regard du travail et des frais générés. C’est notamment le cas sur les marchés de l’Ouest. Le commerce est laborieux sur le marché de Châteaubriant où une grande partie des animaux prend la direction de l’Espagne.
En femelles, les tarifs restent bien orientés pour les bonnes charolaises ou limousines U de 300 à 350 kg et valorisées entre 2,70 et 2,80 €/kg vif sur les cadrans. La vente est en revanche plus calme cette semaine dans la marchandise ordinaire pour l’Espagne, souvent non-vaccinée.
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